she yi tzu



Qui Suis-je ?

J’écris sous un pseudonyme qui ne signifie pas grand-chose mais qui est tiré du nom qui m’a été donné par ma famille chinoise 船长史 一 洲 Chuan Zhang Shi Yi Tzu

Ce nom associe l’endroit où se rencontrent l’eau douce et l’eau de mer (l’estuaire d’un fleuve ou un glacier qui se jette dans la mer). Comme je suis un grand conteur d’histoires il associe l’idéogramme Shi « histoire » et Tzu « continent » un idéogramme qui contient l’eau et la terre ; comme je voulais un 3eme idéogramme il fut suggéré le chiffre 1 « Yi ». Ce qui a donné en pinyin « Shi Yi Tzu » qui signifie « Histoire Un Continent » 史 一 洲. Pour faire bonne mesure et pace que je suis un homme de mer, ils fut ajouté 船 长 Chuan Zhang (Capitaine).

J’écris peu mais je lis beaucoup

A ceux qui me disent : les bibliothèques sont des cimetières pour les auteurs et leurs écrits qui sont passés de mode je réponds : Ils ne sont pas morts, ils dorment. Certes bien des livres dont je m’entoure finiront au pilon.
Ils auront été la représentation symbolique de mon savoir et participés à ce statut d’érudit que m’ont donnés quelques amis bienveillants.

Dans ma collection hétéroclite, beaucoup de livres ne seront jamais réveillés tout simplement parce que j’ai bonne mémoire et que rien d’important ne justifie que je les dérange. Ensuite il y cette infime portion que j’ai annotée et qui me sert de référence à laquelle s’ajoute régulièrement de nouveaux volumes.

Et puis il y a ceux qui me restent à lire. Parmi ceux qui dorment il y a les écrivains de ma jeunesse : Jean Ray, Michel de Ghelderode, Saint Exupéry, Alain Fournier, Louis Stevenson, Jules Verne, Henry de Monfreid, Joseph Conrad … et tant d’autres qui ont activé mes envies de voyages fantastiques.

Parmi ceux que je réveille de temps à autres et qui m’inspirent, il y a tous les philosophes de l’antiquité à nos jours. Avec mes livres, je ne suis jamais seul. Je ne peux m’empêcher d’en entamer plusieurs à la fois tant ma gourmandise est grande à calmer cette faim permanente de savoir.

La lecture de certains auteurs peut prendre plusieurs mois, non qu’ils soient ennuyeux, mais la densité de leurs réflexions nécessite de longues périodes de méditation. Il en est d’autres que je ne termine jamais car je présume souvent de mes connaissances scientifiques et que leur niveau est bien supérieur au mien, ce qui m’incite à l’humilité. A l’instar de Umberto Eco, je considère l’histoire comme de la fiction, un tissu de mensonges propagandistes qu’il faut prendre avec énormément de réserve, filtrer, recouper et interpréter avec beaucoup de précautions. La vérité est une croyance qui se trouve cependant quelque part et même la Bible et la mythologie sont sans doute basés sur des faits réels que peuvent corroborer archéologues, géologues, paléontologues et autres scientifiques qui travaillent avec passion sur le passé. Notre histoire est tellement courte et tellement complexe. Je ne suis ni historien, ni économiste, ni philosophe et laisse ces compétences au ceux qui ont fait de longues carrières universitaires et qui revendiquent le titre d’expert.

A moins de recevoir un jour un Master « Honoris Causa » je resterai un autodidacte, un plouc assis sur le quai qui admire la marée et les vagues en rêvant de voyages.

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